Discrimination salariale selon le sexe, propos sexistes, drague ou attouchements indésirables au travail: c’est interdit par la loi. Le lieu de travail est un environnement sans harcèlement et ton responsable doit y veiller. Par des formations, des campagnes et des actions contre le sexisme, Unia veut oeuvrer pour un monde du travail égalitaire.

Le harcèlement sexuel est lourd de conséquences. Il démotive les personnes concernées et compromet leur santé psychique et physique. Le harcèlement sexuel empoisonne aussi le climat de travail. Les employeurs ont des obligations. En vertu de la loi, ils doivent veiller à ce que les employé-e-s et cadres sachent clairement qu’aucun harcèlement sexuel n'est toléré.

• Si vous êtes victime de harcèlement sexuel, nous vous accompagnons en tant que membre pour défendre vos droits et vous aider à signaler le problème dans votre entreprise.
• Si vous voulez prévenir le harcèlement sexuel, Unia dispose de matériel de campagne contre le harcèlement au travail et des documents utiles pour mettre en place au sein de votre entreprise des mesures contre le harcèlement. Unia organise en outre des formations tant à l'interne qu'avec des partenaires comme Unisanté ou Movendo, l'institut de formation des syndicats.

Plus d'infos : Stop au harcèlement sexuel au travail

La discrimination salariale sur la base du sexe est interdite par la loi. Les dispositifs de contrôles automatiques sont malheureusement aujourd'hui insuffisants pour garantir automatiquement à travail égal un salaire égal. Unia s'engage pour améliorer cette situation sur le plan politique. Des outils existent pour que votre entreprise s'assure de respecter l'égalité salariale et nous vous soutenons dans leur introduction.

Plus d'infos : Du respect, du temps et de l’argent

Le racisme n’a rien à faire dans le monde du travail. Pourtant beaucoup de monde subit encore des discriminations, que ce soit dans la recherche d’emploi, en matière de salaire ou dans leur travail quotidien. Le racisme ce sont aussi et surtout ces remarques, ces regards, ces mauvaises blagues, parfois prononcées sans se douter de leur réelle portée, presque naïvement.

Si chaque travailleur-ses doit faire valoir ses droits, on ne peut se contenter de recourir au juridique. Pour combattre le racisme au travail et les discriminations selon l'origine, la langue, la culture ou la religion, il faut impérativement éduquer, éveiller les consciences, parler de son vécu et de son ressenti, débattre de la question et ne pas se taire face à l'injustice. La prévention, c'est montrer que derrière une mauvaise blague sur la couleur de peau, il y a une discrimination à l'embauche. Que derrière un regard sur un voile, se cache un salaire plus bas. Que derrière une remarque déplacée, se terre un malaise à venir au travail.