Vetropack : Les travailleurs et travailleuses s’opposent à toute spéculation immobilière et exigent la présence aux négociations de Claude Cornaz.

Avec le soutien du syndicat Unia, les ouvrières et les ouvriers ont organisé une action afin de dénoncer publiquement le refus de collaboration de l’entreprise dans le cadre de la consultation et la stratégie de spéculation immobilière de Vetropack. Ils exigent la présence à la table des négociations de Claude Cornaz, président du conseil d’administration et actionnaire majoritaire à 71.6%.

Depuis l’annonce de la fermeture de la seule et unique verrerie de suisse, les travailleurs-ses du site de Vetropack à Saint-Prex, accompagné-e-s des syndicats Unia et Syna, travaillent d’arrache-pied au maintien des emplois et du site de production dans la cadre de la période de consultation. 184 emplois et un savoir-faire unique en Suisse sont menacés.

Vetropack pas transparent

Hier, lors d’une séance, la direction de Vetropack a à nouveau refusé de fournir toute une partie des informations nécessaires au bon déroulement de la période de consultation. De plus, l’entreprise Vetropack SA campe sur ses positions et refuse la prolongation du délai de consultation exigée à plusieurs reprises.

Le mirage d’un bonus  

En date du lundi 26 mars 2024, les travailleuses et travailleurs de Saint-Prex ont reçu un courrier de leur direction leur offrant un bonus de production si les objectifs 2024 étaient remplis. L’entreprise essaie de diviser les travailleurs et travailleuses en les amadouant avec des cacahuètes. En assemblée du personnel, ils ont dénoncé les agissements de leur direction.

Claude Cornaz doit venir à la table

Le groupe Vetropack ne veut qu’une consultation alibi et ne présente que des scénarios qui mènent à la fermeture du site de St-Prex. En guise de contestation, les travailleurs et travailleuses ont manifesté leur colère sur leur lieu de travail. En clamant le slogan « Pas de bonus, des emplois », les manifestant.e.s exigent une prolongation du délai de consultation, toute la transparence dans la consultation ainsi que le maintien de leur emploi. Les travailleurs et travailleuses ont scandé « Cornaz à St-Prex » demandant une rencontre en haut lieu avec le Président du Conseil d’administration Claude Cornaz, actionnaire majoritaire à 71.6%. De manière symbolique, ils ont chiffonné le courrier reçu de leur direction et l’on jeté à la poubelle. L’action était suivie d’une manifestation sur site.