Unia salue la réactivation du fonds vaudois de soutien à l’industrie
Dans un contexte international tendu et des carnets de commande plus incertains, Unia salue la réactivation du fonds de soutien à l’industrie pour financer des projets d’innovation et d’efficience énergétique, de numérisation et de développement ainsi que d’engagement et de formation de personnel lié à un nouveau développement industriel, technologique ou commercial.
Maintien des emplois et compétences industrielles
Pour le syndicat, cet appui doit permettre de maintenir et développer durablement l’emploi industriel dans notre Canton et maintenir dans notre pays des compétences essentielles. Il doit aussi permettre dans une phase moins active à ce que les investissements et réorientation relatifs aux contingences climatiques soient opérés de manière plus proactive.
Moment opportun
Cette réactivation arrive alors que plusieurs commencent à solliciter des mesures de réduction de l’horaire de travail (RHT) dans notre Canton et qu’un débat national a été ouvert sur le maintien de la place industrielle helvétique après la fermeture de la production de verre sur le site de Vetropack St-Prex et les projets de restructurations dans le domaine des aciéries en Suisse alémanique. Après des premières réponses démissionnaires, les politiques commencent à prendre conscience des enjeux. Contrairement à d’autre, le Canton de Vaud dispose d’un premier outil dont la base légale a été revue l’an dernier et dont la réactivation a été facilitée pour répondre à divers aléas plutôt qu’un seul.
Entre amélioration et attentes
Le syndicat Unia est particulièrement satisfait que la consultation préalable des partenaires sociaux a permis d’accorder une plus grande attention au respect des conventions collectives ou des salaires d’usage dans le cadre de l’examen des demandes de financement du fonds de soutien à l’industrie. Au regard d’importantes restructurations industrielles, Unia regrette que le fonds ne prévoie pas de dispositif permettant de déplafonner les aides limitées à CHF 300'000.- pour des cas d’envergure et espère que la réactivité nécessaire sera au rendez-vous si de nouveaux cas de plus grande ampleur se présentent. Au-delà de ces soutiens ponctuels aux entreprises, Unia appelle en outre à de nouveaux mécanismes de sauvegarde des terrains industriels dans notre Canton sur le modèle de ce que des cantons voisins ont déjà mis en place.